Il y a quelques semaines, nous découvrions le casque gaming Sennheiser GSP 600, nouveau fer de lance de la branche gaming de la célèbre marque allemande. Ce casque fermé possède un jumeau que nous testons aujourd’hui : le Sennheiser GSP 500 qui lui est un modèle de conception ouverte cette fois-ci.
Entre les deux conceptions de casque, laquelle sera celle qui vous correspondra le mieux ? C’est ce que nous allons découvrir à travers ce test.
Caractéristiques techniques
- Casque stéréo circum-aural de type ouvert
- Couleur : noir/rouge (existe uniquement dans cette couleur)
- Impédance : 28 Ω
- Réponse en fréquence audio (casque) : 10 – 30 000 Hz
- Microphone bi-directionnel
- Réponse en fréquence audio (microphone) : 10 – 18 000 Hz
- Connectique :
– câble PC : jack 2 x 3,5 mm (3 pôles)
– câble mobile : jack 1 x 3,5 mm (4 pôles) - Longueur de câble : 2,5 m (câble PC) et 1,5 m (câble console)
- Poids 358 g
Trailer
Le haut de la gamme gaming Sennheiser
Jusqu’au renouvellement du haut de la gamme gaming que nous continuons à tester aujourd’hui, 2 modèles phares occupaient le podium :
- Le Game Zero, qui a été réédité à plusieurs reprises au cours des années. Il s’appelait initialement PC 350, décliné ensuite en PC350 Special Edition, en G4ME ZERO pour finalement arriver à son nom actuel.
Il s’agissait d’un casque de type fermé que nous avions testé sur GamerStuff et particulièrement apprécié. Le Sennheiser GSP 600 testé dernièrement a pour vocation de le remplacer. - Le Game One, également réédité à plusieurs reprises, parti de PC 360 puis ensuite G4ME ONE avant le nom actuel.
Il s’agissait d’un casque de type ouvert également testé sur GamerStuff pour notre plus grand plaisir. Le Sennheiser GSP 500, jumeau « ouvert « du GSP 600 vient donc le remplacer.
Si l’on passe les quelques détails ayant évolué au cours des différentes versions des Game Zero et Game One, la principale différence était bien entendu leur conception, respectivement fermée ou ouverte, mais aussi leur rendu audio. Le Zero était d’une neutralité exemplaire là où le One se montrait plus généreux en basses : 2 casques, 2 conceptions, 2 rendus distincts, mais tous deux d’excellents casques salués par toute la presse.
La question qui se pose donc naturellement aujourd’hui est : le Sennheiser GSP 500 et le Sennheiser GSP 600 reproduisent-ils le même schéma que leurs aînés ?
Gardons cette réponse pour la fin de l’article une fois que nous aurons pu parler du casque ????
Déballage et premières impressions
Le packaging du Sennheiser GSP 500 reprend le design utilisé pour les dernières éditions des précédents casques. Plus de jaquette autour d’un carton noir, ici c’est directement le carton qui est imprimé de manière assez simple et sobre.
Sur un fond blanc, on retrouve sur l’avant une photo du casque avec ses compatibilités et une indication sur les 2 ans de garantie constructeur, et à l’arrière une vue éclatée des composants d’un écouteur et un rappel dans différentes langues des qualités du casque. Les tranches du carton offrent d’autres visuels du casque sur fond noir cette fois, afin de trancher un peu avec les 2 autres faces.
Le carton s’ouvre sur le casque bien calé dans une mousse, disposé au-dessus d’un petit carton intérieur contenant les autres accessoires. En l’ouvrant, on a vraiment l’impression de se retrouver face à un produit très haut de gamme, son look ultra moderne ajoutant encore à l’effet « Whaou » !
Les seuls accessoires présents dans le carton intérieur, en plus d’une courte notice, sont les 2 câbles détachables. Plus de housse de transport comme avec le Game Zero, c’est dommage. Cette dernière était d’excellente facture et permettait d’emporter son casque partout avec soi sans craindre de l’endommager. Elle fera défaut sur ce nouveau casque.
Les câbles reprennent un principe maintenant de plus en plus établi chez pas mal de constructeurs, avec un câble pour chaque utilisation.
Côté casque, c’est une connectique propriétaire qui était déjà présente sur les Game Zero et Game One qui est reprise ici : une sorte de « micro-jack », encore plus petite que le standard de 2,5 mm. A l’autre extrémité, le premier câble, dit « PC », se termine par 2 jacks 3,5 mm 3 pôles permettant de se brancher sur des prises audio et micro séparées, le second câble, dit « mobile », se termine par 1 jack 3,5 mm 4 pôles permettant de se brancher sur tout appareil avec une prise unique (smartphone, tablette, etc …).
Les fiches sont plaquées or, les prises renforcées de plastique moulé et le câble est tressé avec une gaine synthétique semblant très résistante : aucune crainte à priori sur la solidité ou la durabilité des câbles, ils semblent conçus pour durer.
Mais revenons-en au casque lui-même qui mérite qu’on s’attarde dessus.
Son look ultra-moderne et ses lignes feraient plus penser à une voiture de sport qu’à un casque, et je pense que ça ne sera pas pour déplaire à la plupart des joueurs.
La majeure partie du casque est certes faite de plastiques, mais des plastiques d’une qualité exemplaire. Noir mat en majorité, le casque possède un insert circulaire rouge légèrement métallisé sur l’extérieur de chaque écouteur, 2 petits liserés du même rouge sur la perche du micro et un dernier à l’embase de la prise femelle accueillant le câble. Seules les articulations du casque sont faites en métal gris mat.
Ce mélange noir/rouge/argent est du plus bel effet et de mon point de vue, il s’agit d’un des casques les plus réussis que j’ai eu l’occasion de tester sur le plan de l’esthétique. Bravo !
La forme du Sennheiser GSP 500 est vraiment très particulière, le rendant immédiatement identifiable au premier coup d’œil.
L’arceau est ajouré en son centre sur la longueur, donnant l’impression d’avoir 2 arceaux parallèles, et le rembourrage est fait d’une épaisse mousse habillée de tissu type mesh.
C’est entre ces « 2 arceaux » que se situe le système de réglage : 2 larges curseurs en plastique qui coulissent sur la longueur permettent d’augmenter ou diminuer la pression exercée par les écouteurs autour des oreilles. Le but de ce réglage est donc de rendre en 2 secondes le casque compatible avec le plus grand nombre de morphologies de têtes différentes. Nous y reviendrons dans la partie Confort.
Au lieu d’avoir son arceau qui se prolonge jusqu’aux écouteurs comme sur la quasi-totalité des casques existants, celui du Sennheiser GSP 500 s’arrête plus haut et vient s’insérer de chaque côté dans une pièce intermédiaire venant former une longue excroissance et élargir le casque. Ornée du logo Sennheiser en blanc, c’est au niveau de cette pièce que s’effectue le réglage de la taille du casque via des crans bien nets pour s’ajuster à la taille de votre tête. Cependant, aucun marquage numéroté pour s’assurer d’avoir bien réglé les 2 côtés à l’identique, dommage.
C’est enfin sur cette pièce intermédiaire que vient se fixer l’écouteur de chaque côté, l’articulation sur 2 axes dont je parlais plus haut faisant la jonction entre les deux. L’articulation permet aux écouteurs de pivoter sur 2 axes inclinés environs à 75°, l’un au niveau de la pièce intermédiaire, l’autre au niveau de l’écouteur, et offrant finalement un débattement complet tel que le permettrait une rotule. C’est plus complexe, mais c’est aussi plus design : bien vu Sennheiser.
Les écouteurs du Sennheiser GSP 500 sont eux aussi d’une taille importante et viendront entourer largement vos oreilles sans problème, et ils sont également plutôt épais. Les mousses à mémoire de forme font près de 2 cm d’épaisseur et disposent d’un habillage en tissu ressemblant à du velours. Le confort est donc exemplaire et ici il n’y a pas besoin de s’inquiéter de l’absence de cuir/similicuir permettant d’améliorer l’isolation passive : pour un casque ouvert laissant passer les sons extérieurs, ce n’est pas un critère utile.
Les 2 seules différences visuelles entre le Sennheiser GSP 500 et le Sennheiser GSP 600 seront donc au niveau des écouteurs : à la fois sur l’habillage qui sera respectivement en tissu ou en similicuir mais aussi au niveau du « capot » des écouteurs qui disposent sur le GSP 500 d’un ajourage en forme de trapèze donnant sur l’arrière du haut-parleur et recouvert d’un « grillage » en métal, comme c’est le cas sur les casques ouverts. Ce n’est pas flagrant car ces ajourages sont en plus cachés juste derrière les extrémités de l’arceau. En dehors de ça, les 2 casques sont extérieurement de parfaits jumeaux.
Un point négatif à noter quand même : impossible de pivoter les écouteurs pour porter le casque autour du cou. Cette possibilité présente sur le Game Zero mais déjà disparue sur le Game One est toujours manquante ici et c’est vraiment dommage. Vu la taille du casque et l’absence de cette option, on comprend mieux l’abandon de la housse de transport qui aurait dû être énorme pour pouvoir contenir le casque.
L’écouteur de droite viendra accueillir une large molette crantée au toucher « gomme » qui permettra de régler le volume, alors que l’écouteur gauche accueille la perche du microphone qui pivote à 90°. Cette dernière n’est pas flexible, télescopique ou amovible, le casque assumant sa vocation sédentaire. L’avantage est en revanche d’avoir un microphone toujours parfaitement placé une fois la perche abaissée. En la relevant, le microphone est automatiquement coupé.
Rien à dire de plus sur ces commandes à l’ergonomie parfaite, bien plus pratiques que sur les casques disposant d’une télécommande filaire.
L’aspect général du casque, avec le choix de la construction avec arceau+pièces intermédiares+écouteurs offre un design réussi et donne à la fois l’impression (justifiée !) d’avoir affaire à un casque vraiment très imposant.
Vu de face, il est loin d’épouser le contour du crâne comme le faisait le Game Zero par exemple.
Après, c’est juste une question esthétique, car le casque n’ayant pas vocation à être utilisé comme casque nomade, peu importe qu’il soit volumineux quand on l’utilise à son bureau ou sur son canapé.
Côté solidité, la qualité des différents matériaux utilisés, comme indiqué plus haut, laisse présager que le casque vieillira bien. J’ai mon Game Zero depuis plus de 2 ans et il est comme au premier jour, donc le Sennheiser GSP 500 qui a l’air tout aussi costaud que lui devrait durer de longues années sans montrer de signe de fatigue.
Confort
Sans plus de suspense, disons-le de suite : le Sennheiser GSP 500 est TRÈS confortable, même porté lors de sessions de jeux de plusieurs heures.
Avec son design massif et ses 358 g sur la balance, le Sennheiser GSP 500 s’en sort pourtant extrêmement bien : le casque ne « pèse » jamais sur la tête, et c’est en partie dû à l’importante épaisseur des mousses de l’arceau et des écouteurs, couplée à une excellente répartition de la pression sur le haut et les côtés du crâne. Les pavillons des écouteurs sont très larges, et même les plus grandes oreilles parviendront à s’y loger sans avoir à se plier en 4.
J’ai relevé un point pouvant être gênant tout de même : là où le Game Zero offrait un réglage de l’arceau s’adaptant à toutes les tailles de têtes, le Sennheiser GSP 500 semble plus limité, et ce malgré l’imposante taille de son arceau. Je suis obligé d’utiliser le casque ouvert au maximum pour venir entourer correctement mes oreilles et de mettre l’arceau un peu plus vers l’avant que sa position normale pour gagner encore quelques millimètres, là où pour mon Game Zero je règle le casque à peu près à mi-chemin de la taille maximale.
Donc avis aux grosses têtes : vérifiez bien que le casque s’adapte à votre morphologie avant de vous lancer dans l’achat.
Le système de réglage de l’arceau ajoute encore un peu plus au confort, bien que j’ai trouvé que son « comportement » était un peu différent de celui annoncé. En jouant avec les 2 curseurs, on est censé augmenter ou diminuer la tension de l’arceau. En pratique ça fonctionne à peu près, la différence n’étant pas énorme, mais surtout, j’ai trouvé que ça modifiait aussi la position par défaut des écouteurs. Serré au maximum, c’est le haut des écouteurs qui se resserre plus (le bas « s’ouvrant » un peu plus), alors qu’au serrage minimum c’est l’inverse. Je pense qu’au lieu de parler de réglage de tension de l’arceau, ils auraient pu parler de réglage de l’angle des écouteurs.
Avec ma grosse tête et le casque réglé à sa taille maximale, il est étonnant que ce soit avec la tension réglée elle aussi au maximum que je sois le plus à l’aise contrairement à ce qu’on aurait pu croire.
Je ne suis donc pas pleinement convaincu par cette option, mais vu qu’elle est là et qu’elle permet dans tous les cas de modifier la contrainte de l’arceau et la position des écouteurs, ça ne peut pas faire de mal : une fois que vous aurez trouvé votre position la plus confortable, vous n’y toucherez plus et puis c’est tout.
Un dernier mot sur l’isolation passive de ce casque : le Sennheiser GSP 500 ayant beau être un casque ouvert, même s’il est vrai qu’il laisse facilement passer les sons extérieurs, j’ai été surpris de voir que cela ne se faisait pas de manière aussi transparente que pour bon nombre d’autres modèles. On retrouve quand même une petite atténuation bien perceptible. Ce n’est pas du tout gênant, et je pense que ça n’a pas vraiment d’incidence sur la largeur de scène, mais je voulais juste citer ce point.
Qualité audio
Après avoir testé il y a quelques semaines le Sennheiser GSP 600 qui a conforté mon avis sur le rendu audio des casques gaming Sennheiser, c’est avec impatience que j’attendais d’avoir ce Sennheiser GSP 500 sous la main pour pouvoir confronter les deux modèles.
Comme je le disais pour le GSP 600, j’avais trouvé le rendu audio à la fois excellent, bien que différent de ce à quoi nous avait habitué la marque avec les modèles précédents.
Pour rappel, le Game Zero avait un rendu vraiment neutre, le Game One était légèrement plus axé sur les basses, et le GSP 600 offrait des basses encore un peu plus présentes pour un rendu plus profond dans les jeux avec des explosions et bruits sourds plus percutants.
Après de très nombreuses heures passées avec le Sennheiser GSP 500 sur la tête, et de nombreuses phases de comparaison GSP 500/GPS 600, il m’a fallu me rendre à l’évidence : à « l’oreille nue », le rendu des casques est quasiment identique en tous points. Je ne sais pas si des courbes de réponses en fréquence sont disponibles sur d’autres sites, mais je serais curieux de les confronter pour jauger ces similitudes.
Le rendu est riche et vraiment, avec un accent mis sur le bas du spectre audio, offrant des basses profondes mais sans excès, ne recouvrant pas les autres fréquences. Les explosions en jeu et les bruits de moteurs vrombissent avec du « coffre », pour un ressenti très réaliste.
Les médiums et les aiguës sont toujours aussi détaillés, chaque son du jeu étant perçu avec une excellente précision. Ceux qui ont l’habitude de jouer avec des casques gaming « lambda » auront l’impression de redécouvrir les sons de leur jeu . La largeur de scène est également très bonne, très « aérée » comme il faut s’y attendre avec un casque ouvert, et vous serez parfaitement immergé dans l’environnement de vos jeux.
Cerise sur le gâteau, pour peu que vous utilisiez le casque couplé à une carte son ou un boitier tel que le Mixamp permettant d’émuler un son Surround sur votre casque, ce Sennheiser GSP 500 se transforme alors en casque Surround de tout premier ordre.
Utilisé avec ma PS4 et mon Mixamp Pro TR, le rendu est tout simplement excellent : chaque son est identifié avec la plus grande précision, et il est possible sans difficulté d’identifier la direction exacte d’un coup de feu, d’une explosion ou autre. Indispensable dans les FPS !
Sennheiser GSP 500 vs. Sennheiser GSP 600, quid du rendu !?
Comme je le disais plus haut, le rendu des 2 casques est vraiment très proche dans mon ressenti. Après pas mal de tests faits en écoutant des musiques en tous genres et en jouant beaucoup, je dirais malgré tout que 2 (toutes) petites différences peuvent être perçues.
Le GSP 500, en tant que digne représentant des casques ouverts, donne l’impression d’avoir un tout petit avantage sur la largeur de scène. Le GSP 600 se débrouillait déjà très bien de ce côté, d’autant plus pour un casque fermé, aussi l’écart n’est pas si grand. Néanmoins j’ai eu cette petite impression.
De même, il est à noter que les transducteurs des 2 modèles sont censés être identiques. C’est surement à cause du choix de l’habillage des mousses des écouteurs, à savoir tissu pour le GSP 500 et similicuir pour le GSP 600, mais j’ai également eu l’impression que le GSP 600 était un tout petit peu plus prononcé au niveau des basses. Ça se joue clairement à un « pouillème », mais c’est l’impression que j’ai eue, notamment en écoutant de l’électro ou du métal. Rien qui ne saute aux yeux (ou aux oreilles plutôt ^^), le rendu restant dans les 2 cas très propre comme je le disais avant.
Donc mis à part l’ouverture sur l’extérieure qu’offre le Sennheiser GSP 500, il est difficile de dire que ces 2 casques présentent de vraies différences.
Pour résumer donc, le Sennheiser GSP 500 propose un rendu audio dans le prolongement de ce qu’offrait son prédécesseur le Game One et demeure un casque au rendu audio parmi ce qui se fait de mieux. Il pourrait potentiellement plus être apparenté à un casque hi-fi qu’à un « simple » casque gaming. La marque connaît son sujet depuis plusieurs décennies, et le casque joue clairement dans une autre catégorie que les casques de marques « pure gaming » vendus parfois dans les 150€ (voire plus) pour un rendu franchement très en dessous.
Microphone
En testant le microphone du Sennheiser GSP 500, j’ai voulu le comparer à celui du Game Zero qui semble extérieurement identique en tous points. J’ai aussi voulu comparer leurs caractéristiques, et si la plage de fréquence captée par ce nouveau modèle est très légèrement supérieure, j’ai par contre été incapable de trouver le type de capsule utilisé sur son aîné : le micro du Game Zero est de « type antibruit » (ça n’existe pas), celui du GSP 500 est de « type antibruit bidirectionnel » (cette fois ok).
Clairement, le microphone du Game Zero est l’un des meilleurs, pour ne pas dire LE meilleur microphone jamais testé sur un casque gaming : cette notion d’antibruit est un filtrage passif du microphone permettant de recentrer la captation sur les fréquences de la voix, offrant un rendu de celle-ci parfaitement limpide et une remarquable atténuation des bruits alentours.
Même si le Sennheiser GSP 500 possède sur le papier un microphone captant un peu plus « largement » les sons, en pratique, son rendu s’avère sensiblement identique à celui de son prédécesseur, ce qui est donc une excellente nouvelle.
Vos coéquipiers vous entendront comme si vous leur parliez à l’oreille, et les sons environnants seront très efficacement réduits, idéal donc pour de l’eSport ou tout simplement quand la télé (ou vos parents !) hurle à côté de vous quand vous jouez.
Conclusion sur le casque Sennheiser GSP 500
Ce Sennheiser GSP 500 est dans le prolongement de ce que nous avions découvert avec le GSP 600 : un digne successeur au Game One, lui-même étant un « rafraîchissement » de l’ancien PC 360, soit un modèle vieux de… bientôt 10 ans quand même !
Avec cette nouvelle mouture, on conserve de son « ancêtre » les remarquables performances audio, le confort exceptionnel, le microphone de haut vol et les commandes au casque, et on vient ensuite y ajouter quelques réglages supplémentaires et un design résolument moderne très réussi.
Seule la disparition de la housse de transport, liée au fait que les écouteurs ne pivotent plus, est une petite ombre au tableau mais tous les joueurs ne passent pas leur temps avec leur casque gaming dans leur sac à dos après tout.
Reste maintenant à découvrir la douloureuse nouvelle… 230 €, c’est la somme qu’il vous faudra débourser pour vous procurer le casque.
Compte-tenu de toutes ses qualités énoncées à travers le test qui l’apparentent plus à un micro+casque hifi qu’à un casque gaming, auxquelles s’ajoutent la «Deutsche Qualität » Sennheiser et une garantie constructeur de 2 ans, le prix est selon moi envisageable, même si le prix de 200€ m’aurait paru plus juste. Nul doute que cela arrivera, mais pas avant de très longs mois je pense.
Un casque très haut de gamme donc, qui vous apportera pleine satisfaction à tous points de vue, pour peu que vous ayez les finances.
Les plus :
- Rendu sonore très détaillé
- Grand confort
- Finitions irréprochables
- Commandes au casque
Les moins :
- Haut de gamme = prix vraiment élevé
- Pas de housse de transport
- Pas d’articulation des écouteurs pour porter le casque autour du cou
Bonjour, je trouve tes tests très intéressants mais celui ci m’intrigue car sur un autre site sérieux avec mesures à l’appui. Le gsp 600 est mieux que le 500, le son se dernier à quelque soucis au niveau définition des sons dans les médiums et aigus.
Que me conseilles tu comme casque ouvert ou semi ouvert pour du jeux FPS coop type R6 siège?