La Revenger S est la dernière née de Cougar Gaming et sur le papier, elle veut révolutionner le monde des périphériques de jeu.
Qu’en est-il en réalité ?
Teaser
Caractéristiques
- Capteur optique de 12000 dpi ajustable de 100 à 12000 dpi
- Fréquence de rafraîchissement de 2000 Hz
- 6 boutons programmables
- Poids de 94 grammes
- Connexion USB plaqué Or
Déballage
La souris Cougar Gaming Revenger S est livrée dans une boite noire et orange assez classe. Plusieurs visuels de la souris permettent d’apprécier les zones disposant d’une éclairage RGB et un descriptif détaillé sur la tranche rappelle les différentes caractéristiques de la souris.
Une fois la boîte ouverte, fin de la magie, on trouve un micro mode d’emploi, les patins de rechange, et la souris, maintenue dans un plastique souple gris et qui ne semble pas véritablement protéger la souris. Bref extérieurement une jolie boîte mais que l’on aura bien vite fait de jeter.
Premières impressions
La Cougar Revenger S adopte un look sobre « entièrement noir » avec seulement un petit logo ainsi que la molette qui s’illuminent. Les plastiques semblent de bonne qualité, et on ne constate aucun jeu entre les pièces. Les formes sont douces et seuls les boutons gauche et droit taillés en pointe trahissent son caractère gaming. De part ses formes symétriques, cette souris aurait pu être ambidextre, mais il n’en sera rien, elle ne dispose d’aucun bouton sur le côté droit.
La souris est fournie avec un jeu supplémentaire de patins, ce qui est agréable et rare. En revanche le câble USB de la souris est en simple plastique souple, mais qui semble tout de même d’assez bonne facture. Chose originale, ce câble est situé sur la gauche et non au centre.
Prise en main & ergonomie
La prise en main de la souris est très bonne, comme attendu au vu de sa forme bien ronde, même si elle m’a semblé un peu plate par rapport à ma prise habituelle.
J’ai demandé à quelques uns de mes amis de la prendre en main et tous l’ont trouvée particulièrement agréable à tenir. De plus les côtés de la souris en grip caoutchouc, donnent un côté agréable au toucher tout en offrant une bonne préhension que ce soit dans les jeux ou de manière générale.
Les boutons de pouce sont bien placés et tombent parfaitement sous les doigts. Etant en relief par rapport au reste de la souris cela facilite leur repérage au toucher.
Le bouton associé par défaut au changement de DPI, qui se trouve juste au dessus de la molette, est lui en revanche bien moins accessible puisqu’il faudra plier le doigt pour aller le chercher, malgré tout si vous l’utilisez pour changer les DPI vous n’y toucherez normalement pas trop souvent et ce ne sera donc pas un problème.
Boutons et fonctionnalités
La souris compte 6 boutons programmables : les clics gauche et droit, le clic molette, deux boutons sous le pouce (précédent et suivant) et un bouton au dessus de la molette servant à régler les DPI. Le strict minimum que l’on peut attendre d’une souris gamer, mais selon les jeux auxquels vous jouez ce nombre pourrait être un peu contraignant. Ça a notamment été le cas pour moi qui suis habitué à avoir de nombreux boutons sur ma souris, l’adaptation a été un peu difficile au départ.
Les zones de rétro-éclairage sont elles aussi programmables à volonté. A noter que la mollette peut changer de couleur selon le niveau de DPI sélectionné, ce qui s’avère pratique pour connaître sa sensibilité en un coup d’œil.
Capteur et glisse
Nous en arrivons aux points forts de cette souris.
Pour commencer, la glisse est très bonne. Les patins semblent toutefois plus adaptés aux tapis rigides.
Maintenant, le capteur : 12 000 DPI, 2000 Hz… autant dire que c’est aussi bien que ça en a l’air : bien qu’étant un argument marketing il y a quelques années, les 12 000 DPI se révèlent aujourd’hui un peu plus utiles sur des écrans de plus en plus grands et adoptant de grandes résolutions (comme la 4K).
Quant à la fréquence de rafraîchissement de 2000 Hz, j’étais moi-même sceptique avant de réaliser ce test et je dois bien avouer qu’en jeu on ressent la différence par rapport aux classiques 1000 Hz : les mouvements sont plus fluides et lisses et dans les jeux de tir où chaque milliseconde peut faire la différence, j’ai senti un changement dans mes réflexes.
Pilotes et réglages
Les fonctionnalités promises par le logiciel semblaient intéressantes…
Malheureusement, après plusieurs tentatives il m’a été impossible de lancer le logiciel servant à programmer les boutons, le rétro-éclairage ou changer les différents niveaux de DPI de la souris. Espérons que cela change avec une mise à jour du logiciel qui semble en recevoir assez souvent (j’ai eu l’occasion de le mettre à jour 3 fois en quelques semaines, mais toujours sans succès).
Conclusion sur la souris Cougar Revenger S
Je suis assez surpris par la fiche technique proposée pour une souris à ce prix. Le capteur sera l’atout majeur de cette souris couplé à une glisse tout à fait remarquable et une prise en main particulièrement agréable, même si certains la trouveront peut-être un peu trop légère.
Seul (gros) point noir, le logiciel qui ne fonctionne pas sur toutes les configurations comme je peux en attester… C’est dommage au vu des fonctionnalités qui aurait pu se révéler intéressantes.
Si vous êtes un amoureux des souris qui comptent de nombreux boutons, celle-ci n’est pas vraiment faite pour vous.
Globalement, et sans compter le logiciel qui n’a pas fonctionné pour moi, cette Revenger S de Cougar Gaming s’avère être une bonne alternative aux marques plus connues.
Elle est proposée à un tarif de 50 €, et au vu des fonctionnalités et de la qualité du produit, ce prix s’avère pour moi très correct et justifié.
Les plus :
- Le capteur
- L’ergonomie
- La glisse
Les moins :
- Le logiciel !
- Le câble plastique
- Le manque de boutons