S’il y a bien une marque dont le logo évoque qualité et robustesse, c’est Razer. Après la Microsoft Elite et la Scuf Infinity 1 on pourrait dire qu’on a fait le tour. Mais voici la Razer Wildcat, conçue pour l’eSport, sera-t-elle un bon challenger à la Microsoft Elite ?
Teaser
Vue d’ensemble
Le choix du constructeur a été de proposer une manette qui reprend la forme classique du pad en y appliquant des coupes qui lui donnent un côté racé. Les boutons A, B, X et Y ont gardé les couleurs de base, ce qui est pour moi une bonne chose. Avoir mis des switchs Hyper Response les rend plus agréables à l’utilisation car plus réactifs et le petit « clic » à leur activation est rassurant.
De base, la manette noire a un style plutôt agréable et équilibré. L’alliance du vert, des grips optionnels, et du noir du boitier donne un effet néon que certains fuiront. Ça ne me choque pas du tout, ça me rappelle d’ailleurs le côté venin des serpents de la marque.
De face, on voit tout de suite une différence avec la manette standard : un panneau avec 4 boutons est présent avec une prise casque. Ces 4 boutons permettent de contrôler la configuration des boutons, de switcher de configuration ou encore plus classiquement d’activer le micro et de régler le volume du casque.
Attention, ne cherchez pas le port classique Xbox One pour y connecter le casque standard ou le clavier. Un choix dicté par l’utilisation exclusive de casques gamers en compétition.
De derrière, on remarque tout de suite la présence de 2 gâchettes amovibles et de 2 boutons supplémentaires. Razer cherche ici à apporter au joueur ce qu’il attend au minimum d’une manette alternative !
Si comme moi vous cherchez où mettre les piles ou la batterie rechargeable, sachez que la Razer Wildcat est exclusivement filaire. Modèle conçue pour être utilisé lors des tournois oblige. Dommage quand on sait que la manette Xbox Elite laisse le choix à l’utilisateur. Cela dit, l’avantage de cette connexion filaire c’est une baisse du poids, 260 g environ, soit plus légère que la manette d’origine Microsoft sans fil.
La Razer Wildcat est livrée avec :
- un long câble USB en fibre tressé de 3m (USB/Micro-USB)
- Grip supplémentaire en caoutchouc
- Boîtier de transport
Personnalisation
Si vous avez sauté l’article jusqu’ici car vous souhaitez une manette à votre image, passez votre chemin et allez à la case Scuf Infinity 1. Razer prend ici la même option que Microsoft et souhaite s’axer uniquement sur l’expérience utilisateur.
Sticks
Vous trouvez les sticks de la Xbox One trop petits ? Vous avez la nostalgie des sticks de la Xbox 360 ? La Razer Wildcat est faite pour vous.
En effet, la surface des sticks reprend celle de la 360. Leur surface mouchetée n’est toutefois pas antidérapante. Là, Razer a pensé aux joueurs et propose des capuchons en caoutchouc, très laids et peu efficaces, convenons en tout de suite.
Je m’attendais à pouvoir changer les sticks pour en mettre de longueur ou de forme différentes, mais non. Le strict minimum.
Heu… on parlait de challenger ?
Palettes
Razer propose une solution assez ergonomique avec 2 palettes démontables (tournevis fourni) qui tombent nickel sous les doigts (nommés M3 et M4). Leur matière en aluminium offre un touché agréable et les switchs Hyper Response ont tout leur sens. Attention toutefois à la sensibilité qui peut en surprendre plus d’un au début même si on s’y fait assez vite.
Vous remarquerez également deux autres boutons nommés M1 et M2 (Hyper Response) situés juste après les gâchettes LT et RT. Leur emplacement ne me semble pas idéal car on a tendance à activer les gâchettes en même temps. Sûrement une question d’habitude mais personnellement je suis gêné et je ne les ai donc pas utilisés.
D-pad
Alors que la concurrence met en place des disques ou un placement qui facilite notamment les diagonales, nous avons ici 4 boutons indépendants façon PLayStation 4. On aime ou on aime pas, les pro gamers apprécieront la précision de ce type de commandes, moi personnellement je préfère l’utilisation d’un d-pad rond, ça facilite l’usage des diagonales.
Configuration
Vous pourrez facilement affecter un des boutons classiques aux 4 boutons supplémentaires (M1 à M4). Le mode d’affectation est rapide grâce au bouton de configuration disponible en façade de la Razer Wildcat (le premier, le plus à gauche). La manette vibrera alors pour vous avertir de l’affectation. Vous pourrez sauvegarder ainsi 2 profils et passer de l’un à l’autre par un simple bouton (le second).
Autre moyen de configuration disponible, la profondeur des gâchettes. Loin d’être un gadget, cette fonctionnalité trouve immédiatement client chez moi. Pas besoin d’une clé comme pour la Scuf Infinity 1, ici on bouge un simple interrupteur pour réduire la course, comme sur la Microsoft Elite.
Conclusion sur la manette Razer Wildcat
Quand j’ai reçu la Razer Wildcat, je n’ai pas regardé son prix. Je l’ai immédiatement classée entre la Microsoft Elite et la Scuf Infinity 1 et je me suis dit, voilà un bon challenger ! A 150€ et au regard de ses quelques limitations, mon avis est différent puisqu’elle s’adressera essentiellement aux fans de compétitions eSport. Elle est cependant bien conçue, propose une très bonne finition et est idéale pour l’utilisation en tournois.
Les plus :
- Switch HyperResponse
- 2 palettes type gâchettes en aluminium, amovibles et bien placées
- Configuration et switch de configuration
- Boitier de transport
- Grip amovile
- Poids
Les moins :
- Connexion filaire
- Ne possède pas les ports standards casque/clavier
- Le rapport qualité/prix