Test manette Retroflag Classic 2.4G Controller-M / Switch | PC | Megadrive Mini | Raspberry Pi.

Voici une manette de jeu rétro qui va plaire aux gamers nostalgiques, fans de rétrogaming 8/16bit. Une manette ressemblant trait pour trait à une manette 6 boutons de Sega Megadrive.

Présentation

La Manette Sega Megadrive 6 Boutons est l’évolution de la manette originale de la Megadrive, elle est légèrement plus petite, plus arrondie et dispose de trois boutons supplémentaires en façade.
Elle est arrivée 5 ans après la sortie de la console au Japon pour pour répondre aux attentes des joueurs de l’époque avec l’arrivée de jeux de combat arcade, notamment le mythique Street Fighter II.

La manette RetroFlag Classic 2.4G est donc tout droit inspirée de la manette officielle de Sega qui a fait rêver bon nombre de gamins de cette époque. A ceci près qu’elle est sans fil et maintenant équipée de 3 boutons encore supplémentaires (1 bouton select et 2 gachettes Left/Right) de façon à pouvoir être utilisée sur une Switch/Switch OLED, les SEGA Megadrive Mini 1 & 2, un PC ou un Raspberry Pi.

Caractéristiques

  • Compatibility : Switch / Windows / MD mini / MD mini 2
  • fonctions : turbo, auto turbo, swap
  • Connexion : USB & 2.4G
  • Batterie : 3.7V 480mAh
  • Poids : 104g (manette) / 6g (récepteur)
  • Dimensions : 140x74x30mm (manette) / 18x41x8mm (récepteur)
  • Alimentation de la manette : 5V 500mA

Déballage de la manette Retroflag Classic 2.4G Controller-M et et premières impressions

Reprenant le design des boîtes de console Megradrive de cette belle époque (le quadrillage + halo bleu), le packaging de la manette Retroflag Classic 2.4G Controller-M fleure bon les années 90. Pour moi qui suis de l’époque 8/16 bit, cette petite boîte en carton a comme un air de nostalgie.

La boite est assez light et petite, et pour cause, elle ne comprend que la manette Classic 2.4G Controller-M, la clé USB récepteur 2.4G et un câble USB de 90cm.

Comme tous les produits Retroflag que nous avons pu tester depuis plusieurs années, la qualité de fabrication est remarquable. Les plastiques sont de qualités et la manette respire la solidité d’antan. Les boutons ne font pas cheap et on se plait à l’avoir en main, il n’y a pas de bruit parasite.

Contrairement à la manette d’origine, la manette de jeu RetroFlag n’a donc pas de fil et doit être couplée à son petit récepteur 2.4G inclus sous forme de clé USB-A pour fonctionner. Pas de mode Bluetooth.
Et même si ce mode sans fil est très appréciable, la connexion fillaire reste bien sûr possible, en cas de batterie faible par ex, via le câble USB-C classique fourni. Les 2 modes de connexion offrant chacun un signal stable, sans lag.

Personnellement je ne suis pas fan des batteries intégrées car un accu se décharge et finit par se détériorer lorsqu’il n’est pas utilisé, ce qui par exemple est surement le cas pour ma première manette 8BitDo SFC30 qui dort dans un placard depuis des années. Mais bon, un compartiment à piles aurait fait tache.^^

Sur le devant de la manette, de chaque côté du port USB-C on retrouve 2 voyants LED :

  • Un voyant LED rouge indique l’autonomie de la batterie, ce qui vous permet de contrôler facilement la puissance restante. Si la LED clignote il faudra jouer connecté pour recharger. A noter qu’il faudra condamner 2 ports USB-A pour le coup puisqu’on ne peut pas brancher la manette directement sur la clé récepteur USB.
  • Un voyant LED bleu indique le statut de l’apairage avec la clé récepteur USB.

Ergonomie

Côté design la manette reprend donc le design original de la manette Megarive 6 Boutons avec un petit extra : 2 triggers Left et Right et 1 bouton SELECT.
Néanmoins il semble que la manette Retroflag soit un chouïa plus petite que la manette Sega officielle, 14 x 7,4 x 30mm contre 15,7 x 9,8 x 4 cm pour la Sega, mais également 2 fois moins lourde (200g pour la manette Sega contre 104g pour la manette Retroflag).

Pour Windows uniquement il est également possible de remapper le D-pad pour que les joueurs puissent personnaliser la manette selon leurs préférences : mode D-pad, stick analogique gauche ou stick analogique droit.

Cerise sur le Mario, la manette permet également un mode turbo/auto-turbo et la permutation des Boutons. Pour Permuter 2 boutons par exemple, c’est on ne peut plus simple, il suffit de presser les 2 boutons sélectionnés et appuyer en même temps sur L+R+Select. Il est ainsi possible de permuter les 6 boutons d’action A, B, C, X, Y, Z.

Ressenti en jeu de la manette Retroflag Classic 2.4G Controller-M

En jeu c’est simple, on retrouve les mêmes sensation qu’avec une manette d’origine. Si ce n’est que la taille est un petit peu plus petite qu’une manette officiellle Sega. Après ça reste une manette de Sega Megadrive, on est loin du confort offert par une manette Xbox Series.

Les boutons réagissent parfaitement, il n’y a pas de lag et on se croirait revenu en 1993. Seuls les boutons L et R sont un peu touchy à utiliser car ils ne débordent pas. De la même façon, le poids de la manette est agréablement. Ni trop légère, ni trop lourde.

Grande Autonomie de La Batterie. La batterie rechargeable intégrée de 480mAh ne nécessite qu’une à deux heures de charge et offre jusqu’à 40 heures d’autonomie. Ce qui est très conséquant.

Conclusion sur la manette Retroflag Classic 2.4G Controller-M

Proposée au prix public de 29,99 €, cette manette Retroflag Classic 2.4G Controller-M est encore une bonne découverte venant de chez Retroflag.

Sa qualité de la manette est identique à l’origine de Sega et ravira les fans de rétrograming sans aucun doute possible. Elle est juste un poil plus petite qu’une originale Megadrive

Les plus :

  • Look vintage
  • Qualité de fabrication
  • Autonomie
  • 10 boutons
  • Fonctions remap D-pad, mode turbo/auto-turbo, swapping de boutons
  • Compatible Switch/Switch OLED, SEGA Megadrive Mini 1 & 2, PC et Raspberry Pi
  • Prix correct

Les moins :

  • Pas de possiblité de brancher la manette sur la clé pour se recharger.
  • Câble USB un peu court pour jouer connecté

Ou l’acheter ?

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Par Netrunner
Le plus énigmatique membre de la rédaction. Le Runner est quotidiennement branché au réseau à l'affut d'informations geek et farfelues, il a à cœur de fuir le mainstream. Nourri à la sauce Atari 2600 et Commodore 64, plongé dans le monde PC avec un 486 DX2-66, il écume le monde du jeu vidéo depuis sa plus tendre enfance...
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