Après avoir testé la souris verticale Anker 4 boutons dédiés à la bureautique et au point & click, changeons de catégorie pour découvir la souris Steelseries Rival 500 dédiée au MOBA/MMO et équipée de pas moins de 15 boutons mais surtout d’un dispositif « d’alerte tactile » (comprendre « un vibreur »).
Caractéristiques
Design
- Matériau : Revêtement supérieur mat
- Style de prise : Paume, griffe et bout des doigts
- Nombre de boutons : 15
- Switch SteelSeries : Évalué pour 30 millions de clics
- Clics gauche et droit renforcés
- Poids : 129,7g
- Taille : 118,75 mm
- Largeur : 78,34 mm
- Profondeur : 43,34 mm
- Longueur du câble : 2 m
Capteur
- Nom du capteur : PixArt PMW3360
- Type de capteur : Optique
- DPI : De 100 à 16 000
- IPS : 300
- Accélération : 50 g
- Fréquence : 1 ms (1000 Hz)
- Accélération de hardware nulle
- Précision du suivi : 1:1
Premières impressions
A la réception, l’emballage est soigné. Un sur-carton orange, gris anthracite et noir révèle d’emblée le côté techno de l’appareil. Une photo de souris se détache par un vernis sélectif du plus bel effet.
Dessous, une boite carton et un énorme bloc de mousse protège, tel un écrin, le précieux périphérique USB.
Sortie du carton et posée sur la table, la Steelseries Rival 500 révèle son élégant design et ses formes optimisées.
Les grips latéraux de la Steelseries Rival 500 sont revêtus d’un nouveau mélange de caoutchouc à double injection, et l’ensemble des 15 boutons est réparti en 2 zones : une à gauche au niveau du pouce et une sur le dessus pour l’index et le majeur.
En effet, Steelseries a décidé de repenser les précédents modèles de souris dédiés aux MOBA/MMO en abandonnant l’idée du pavé à 12 boutons afin de répartir plus équitablement l’ensemble des clics sur l’ensemble de la souris.
La première chose qui me vient à l’idée en voyant cette Steelseries Rival 500 c’est de poser la main dessus. Ses formes attirent indéniablement la curiosité, mais comme vous pouvez le constater sur les photos, la matière attire, elle, incroyablement les poussières. Au toucher cette texture soft est des plus agréables.
La taille de la Steelseries Rival 500, plus petite que ma Roccat Kone XTD, permet une très bonne prise en main, l’ensemble des boutons étant à portée de chaque doigt.
Le petit reproche que je ferai serait au sujet du câble USB non tressé, c’est un petit détail que j’apprécie sur une souris. Par contre, un bon point revient à la plaque nominative placée à l’arrière (là où il y a marqué « RIVAL ») qu’il est possible de retirer pour la remplacer par un modèle personnalisé imprimé en 3D. Le fichier est téléchargeable sur le site Steelseries (le lien est disponible à la fin de cet article).
Prise en main & ergonomie
Une fois en main, on se rend compte instantanément du travail effectué par Steelseries sur l’ergonomie de cette souris. Elle s’emboite parfaitement dans la paume de main et les boutons tombent intuitivement sous les doigts. La partie gauche imite à merveille le mouvement naturel du pouce.
Boutons et fonctionnalités
Les boutons SteelSeries sont donnés pour une durée de vie de 30 millions de clics, autant dire que la souris Steelseries Rival 500 est supposée avoir une bonne durée de vie si le reste de l’électronique embarquée suit.
Les clics gauche et droit, conçus apparemment avec un plastique renforcé spécial, sont très souples. Le clic est léger, court et la réponse très rapide.
La molette centrale est classique mais les 2 clics de côté sont plutôt souples et donc exploitables en jeu.
Dommage que les 3 boutons placés sur les côtés des clics principaux sont un peu plus durs. Cela dit, ça évite d’appuyer dessus par erreur dans le feu de l’action.
Quant aux boutons placés sur le côté du pouce, dans l’ensemble ils tombent plutôt bien sous le doigt.
Les boutons à pression vers le bas sont les plus pratiques. Facilement actionnables et très réactifs, ils permettent d’effectuer des opérations aussi rapidement que les boutons principaux.
Mais au cas où vous jugeriez leur sensibilité gênante et ne souhaiteriez pas les utiliser, l’interrupteur placé sous la souris (voir visuel plus bas) permet de les condamner, évitant ainsi les mauvais clics et transformant par là même ces 2 boutons en repose pouce très pratique.
Malheureusement le bouton placé en bout de pouce est plus difficile d’accès, il sera donc fatalement dédié aux fonctions nécessitant une utilisation moindre.
Capteur et glisse
Le poids de la Steelseries Rival 500 est plutôt correct. Pour la glisse, 3 gros patins se répartissent la tâche.
Je l’ai testé sur un tapis de souris Attitude One et le moins que l’on puisse dire c’est que ça gliiiiiisse bien (Francky, si tu nous lis…).
Pour enregistrer ses mouvements, la Steelseries Rival 500 est équipée d’un capteur optique Pixart 3360 allant jusqu’à 16 000 DPI pour un taux de rafraîchissement jusqu’à 1 000 Hz. Aucun détail ne peut lui échapper.
De fait, cette souris est dans la moyenne haute du marché, la glisse est très bonne et la précision au rendez-vous.
Pilotes et réglages
Et puisque nous parlons d’excellence et de précision, abordons maintenant la question des drivers de cette Steelseries Rival 500.
Pour ça, direction la page de téléchargement d’Engine 3, le portail de pilotes des périphériques Steelseries. L’intégralité de votre écosystème Steelseries étant regroupé dans cette application unique.
L’installation se fait sans problème et au premier démarrage le périphérique est reconnu (c’est la moindre des choses !) et un check du firmware est exécuté. En l’occurrence il me fallait mettre à jour la Steelseries Rival 500.
La chose se fait toute seule, rapidement et simplement. On me recommande de débrancher puis rebrancher ma souris et à la reconnexion la Steelseries Rival 500 passe au vert et on accède aux réglages.
Et là surprise, l’ensemble des paramètres de la souris est configurable, du simple clic de bouton au taux d’interrogation du capteur.
Le pilote fourni par Steelseries permet donc de reconfigurer l’ensemble des boutons mais également la couleur des 2 LED embarquées : celle placée sous le logo situé au creux de la paume et celle éclairant la molette de scroll.
De plus il est également possible de configurer les fameuses « alertes tactiles ». Il est en effet possible de choisir quel événement du jeu déclenchera automatiquement une alerte tactile et déterminer exactement l’effet ressenti pour cet événement.
C’est une première sur ce type de périphérique !
Enfin, Steeleseries Engine 3 permet également de combiner ensemble tous ces effets en fonction du jeu. Il vous sera donc possible de définir par exemple qu’à 20% de santé restante, votre souris se met à vibrer tandis que ses LEDs s’allument rouge. Au top de la personnalisation !
Conclusion sur la souris Steelseries Rival 500
Cette souris est extraordinairement complète, tant en matière d’ergonomie, de boutons que de paramétrages possibles. Une excellente souris que j’aurai aimé conserver pour mon utilisation personnelle. Un future best-seller qui fera sans conteste partie de notre sélection de Noël 2016, d’autant que son prix public annoncé à 89,99€ la place à la portée de nombreuses bourses.
Les plus :
- Ergonomie
- Nombre impressionnant de boutons
- Personnalisation
- Glisse
- LED & alertes tactiles
Les moins :
- câble non tressé
- pas de version gaucher