Depuis sa création en 2014, la jeune marque Nacon poursuit sa route et la sortie de nouveaux périphériques semble s’accélérer d’année en année.
Nous avions tout dernièrement eu l’occasion de tester la récente Nacon GC-400ES et bien pour ne pas s’arrêter sur cette lancée, c’est maintenant au tour de la toute nouvelle Nacon Revolution Pro Controller de passer sur le billard.
Cette manette dite « esport » rien de moins, exclusive à la PS4, possède en plus la licence Playstation et a été annoncée comme manette officielle pour la console par Sony.
Inutile de vous dire qu’une manette d’une marque tierce obtenant la licence Playstation nous intrigue au plus haut point, et nous nous attendons inévitablement à ce qu’il y a de mieux dans le genre. Voyons si au bout du compte on en a pour notre argent.
Teaser
Présentation
La manette Nacon Revolution Pro Controller est une manette filaire prévue pour l’esport, un des rares (seul ?) modèles disponibles en dehors de la classique Dual Shock 4 de Sony.
Offrant toutes les options de la manette officielle, vibrations, accéléromètre, pavé tactile, elle ajoute à ça la personnalisation via le logiciel mais surtout la présence de 4 boutons raccourcis/macros qu’on pourrait comparer aux palettes qu’on retrouve sur les manettes d’autres marques. Ces 4 boutons programmables permettent de déporter (mapper) sur la face arrière n’importe quelle autre touche de la manette, ou de programmer dessus des macros.
Cette manette a l’exclusivité d’être la première toutes marques confondues à proposer non pas 2 comme d’habitude, mais 4 boutons/palettes. Ce détail mérite d’être souligné car ça permet potentiellement de ne plus jamais avoir à lâcher le joystick droit par exemple.
Voyons ses caractéristiques.
Caractéristiques
- 4 boutons de raccourci / macros
- Amplitude de 46 degrés pour les 2 joysticks
- 2 gâchettes analogiques
- Câble de 3m détachable avec connexion sécurisée
- Poids : 235 g (hors câble, hors poids amovibles)
- Poids amovibles : 2 x 10 g, 2 x 14 g, 2 x 17
- Prise casque jack 3.5mm – Audio Stéréo et Chat online
- Pochette de rangement et chiffon doux de nettoyage.
- Logiciel « Revolution Software » permettant :
- Paramétrage des 4 touches macros
- Remapping de l’ensemble des boutons
- Ajustement de la courbe de réponse et de la zone morte du joystick droit
- Ajustement de la zone morte pour déterminer la sensibilité les gâchettes analogiques
- Personnalisation de la fonction vibreur sur chacun des poignées
- Choix de la couleur du rétro éclairage du joystick droit
Déballage
Le packaging de la Nacon Revolution Pro Controller ressemble comme 2 gouttes d’eau à celui de la GC-400ES : une boite en carton plastifié aux couleurs de la marque, presque entièrement noire, avec juste un large bandeau « bleu Playstation » sur la face avant rappelant la plateforme à laquelle se destine la manette. Les différentes caractéristiques sont récapitulées à l’arrière et sur les côtés.
A l’ouverture, un carton noir rigide façon présentoir se présente à nous, avec en son centre le logo de la marque, une tête de serpent prêt à mordre. Il s’ouvre en son milieu en dégageant les 2 rabats retenus chacun par un aimant, et nous dévoilant… encore une épaisseur de carton épousant la face avant de la manette. Que de suspense, on devine les formes de la manette à travers ce dernier carton tel un Han Solo dans sa prison de carbonite.
Une fois tous les cartons enlevés, point de sacoche de transport comme pour la GC-400ES, on retrouve ici directement la Nacon Revolution Pro Controller « nue » et ses accessoires : le long câble tressé de 3m se terminant côté manette par un solide port propriétaire en métal qui viendra se visser sur la manette et de l’autre par un port USB classique, un « cache » en plastique venant se placer au-dessus de ce port afin de ne pas avoir directement le contact avec le métal et le pas de vis, les différents poids pour lester la manette, un « fourreau » microfibre afin de ranger la manette et éviter de la rayer en la transportant, une très courte notice et des stickers Nacon. On est loin de la sacoche de transport fournie avec son aînée destinée au PC et c’est dommage, d’autant plus que cette manette PS4 est vendue plus cher.
Premières impressions et ergonomie
Premier « choc » : je suis un joueur PS4… mais qu’est-ce que je fais avec une manette Xbox dans les mains ???
J’entends déjà les cris arriver donc je m’explique.
Je ne vante pas là les avantages d’une manette plutôt que l’autre, il y a assez de rageurs partout sur le net pour le faire, mais soyons francs : beaucoup de joueurs d’une console comme l’autre sont habitués à la sensation de la manette officielle, et pour Sony, la Dual Shock est une valeur sûre conservée et améliorée depuis déjà 4 générations de consoles. Donc pourquoi prendre les joueurs à contre-pied en leur proposant une manette avec une forme qu’ils ne maîtrisent sûrement pas autant ? Mystère.
Pour moi c’est une faute stratégique de la part de Nacon, et mis à part satisfaire les joueurs multi-consoles préférant la manette Xbox, le résultat probable sera de frustrer les joueurs PS4.
Dès la prise en main, la Nacon Revolution Pro Controller donne malgré tout une excellente première impression : la qualité de fabrication a l’air très bonne et l’accessoire bien fini. Son design global a beau être sobre, il est très réussi.
Mais regardons-y de plus près.
La première chose à faire est de brancher le câble détachable sur la Nacon Revolution Pro Controller, celle-ci fonctionnant exclusivement en filaire. Pour cela, un système à vis solide et un détrompeur sur le port propriétaire permettront un assemblage parfait. Les 3 mètres du câble vous suffisent normalement pour jouer aussi bien à un bureau que depuis un canapé dans le salon, selon la disposition de votre installation.
La manette est entièrement noire, l’ensemble de son corps est recouvert d’un revêtement soft touch mat très agréable et doux au toucher. Ce revêtement fait contraste avec le reste de la manette qui en dehors des 2 joysticks ne présente que des boutons/touches noirs « glossy ».
On retrouve sur la face avant à droite les quatre boutons principaux (Croix, Rond, Carré, Triangle) version XL, plus large et bombés que sur la Dual Shock, rendant plus facile leur accès. Leur pression est assez ferme et le « clic » très net, plutôt agréable.
La croix directionnelle (D-pad) située à la place de l’habituel joystick gauche est légèrement creusée pour faciliter le positionnement du pouce dessus. C’est la seule touche pour laquelle j’apprécie le plastique glossy qui aide à « glisser » rapidement d’une direction à l’autre
Les gâchettes sur le dessus offrent des sensations assez différentes : L1 et R1 sont très basses avec une course inexistante, le clic étant très sec. La pression peut s’effectuer sur toute leur surface, mais avec leur forme se rétrécissant vers l‘extérieur et leur inclinaison à 30° vers l’extérieur également, on positionnera plus naturellement les index bien srr les bords extérieurs de la manette et des gâchettes. Ça tombe bien car les gâchettes L2 et R2 sont placées dans le prolongement de L1 et R1, et comme elles ont cette fois une course plus longue, gâchette analogique oblige, la sensation est vraiment inhabituelle. Cela s’explique par cette inclinaison à 30° mais aussi par la nature de leur course : ces touches ne s’enfoncent pas de manière classique, mais « pivotent » vers l’arrière de la manette, rendant je trouve la pression nécessaire pour les utiliser plus importante. Ajoutons à cela que l’arrière de ces gâchettes remonte légèrement en se rétrécissant, on a la sensation à chaque pression que le doigt glisse vers cette extrémité légèrement pointue (plutôt arrondie, mais très étroite) : franchement, ce n’est pas du tout agréable, et le plastique glossy glissant n’ajoute rien au confort. Je pense que des têtes pensantes ont étudié la morphologie des mains pour arriver à cette inclinaison de gâchettes et au reste qui sont peut-être plus naturels quand la main tient la manette de manière immobile. Mais quand il faut actionner les gâchettes, à mon sens le résultat est raté.
Attaquons-nous aux joysticks maintenant, qui sont mis en avant par la marque comme un des points forts de la manette. Et bien pour ne pas faire durer le suspense, sachez que je ne vais pas être tendre non plus avec eux.
Le joystick gauche, situé à la place du D-Pad sur une Dual Shock, a une tête ridiculement étroite. J’ai de petites mains et de petits doigts, ça joue souvent contre moi avec certains accessoires gaming, mais même là, je trouve la tête de ce joystick de taille insuffisante : très creusée, dotée de micro-motifs circulaires en reliefs au centre, le diamètre est seulement de 12 mm contre 18 mm sur la plupart des autres manettes. Le relief antidérapant ne pourra être atteint qu’en rentrant la pointe de votre pouce au centre du joystick en son creux, chose qu’aucun joueur ne fait. Comme tout le monde vous poserez donc votre pouce à plat dessus, et il ne sera donc en contact qu’avec le cercle extérieur en plastique très dur, inconfortable et glissant. Très désagréable en jeu.
Le joystick droit lui offre une meilleure surface de contact : dômé, un peu plus long et plus large que le gauche (diamètre de 18mm, plus classique) et avec une tête possédant un relief à l’effigie du logo de la marque. Encore une fois malheureusement, le plastique utilisé est très dur et s’avèrera glissant à l’usage, même avec des doigts parfaitement secs.
Un point négatif de mon point de vue pour le grip et le confort des joysticks : quels choix curieux la marque a-t-elle fait ? Et encore, je pourrais enfoncer le clou un peu plus : je suis gaucher et joue en inversant les joysticks. Après ce que j’ai expliqué au-dessus, je vous laisse imaginer ce qu’a été la galère pour viser dans les FPS avec le joystick de gauche… Passons.
Un argument technique vanté par la marque pour les deux joysticks est l’amplitude de 46° : franchement, rien d’ahurissant, la différence d’amplitude par rapport aux Dual Shocks est vraiment imperceptible. La preuve en image, j’ai réussi à prendre une photo en alignant parfaitement l’objectif et les deux manettes :
Argument commercial sans fondement donc, l’amplitude de ces 2 joysticks est tout ce qu’il y a de plus classique, quasiment identique pour les deux, seule la longueur plus importante sur la Nacon Revolution Pro Controller, associée à une rotule d’un plus gros diamètre, amélioreront la précision grâce à une course plus longue.
La surface tactile cliquable par contre est tout à fait convaincante, bien que peu utilisée par les différents jeux. Elle a le mérite d’avoir un toucher lisse et agréable, et petit détail bien sympa, elle est entièrement recouverte de minuscules pictogrammes à l’effigie des touches Playstation Croix, Rond, Triangle et Carré.
Les boutons Share et Options de part et d’autre du pavé tactile sont ovales comme sur la manette officielle, mais un peu plus étroits et moins accessibles, dommage. En dessous de chacun d’eux, on retrouve 2 petites LED, s’allumant quand on bascule sur 1 des 4 profils de réglage enregistrés.
A l’extrémité de chaque poignée de la Nacon Revolution Pro Controller, on retrouve 1 cylindre creux, sorte de compartiment qui va permettre d’accueillir jusqu’à 2 poids supplémentaires si les 235 g de la manette « nue » ne vous suffisent pas.
On peut sortir ces compartiments avec la clé fournie en tournant d’un quart de tour et en tirant vers soi. L’ajustement est parfait, rien à dire, et les poids ne bougent pas dans la manette. Après, tout est question de goût : j’avoue ne pas trop comprendre pourquoi tant de personnes apprécient d’avoir une manette plus lourde, mais ça ne se discute pas. Peut être qu’une manette plus lourde donne plus une sensation de solidité ou qualité, je ne sais pas.
Passons maintenant à l’arrière de la manette.
Là où une Dual Shock 4 n’offre rien d’intéressant, c’est bien ici que se trouve tout l’intérêt de la Nacon Revolution Pro Controller : on retrouve 4 boutons de raccourcis permettant d’y affecter d’autres touches ou macros, un sélecteur 2 positions permettant de basculer du mode Pro Control au mode Advanced et un bouton permettant de parcourir les 4 profils personnalisables.
J’étais VRAIMENT hyper impatient d’essayer cette manette car ayant l’habitude des manettes custom avec 2 palettes, je rageais toujours de ne pas en avoir au moins une 3ème qui manque à chaque partie (question d’habitude, chacun les siennes). Donc cette Nacon Revolution Pro Controller avec ses 4 touches raccourcies apportait même plus que ce que j’espérais.
Dans les faits et à l’usage, c’est un peu plus compliqué : il y a une touche raccourcie double sur chaque poignée et on vient en fait glisser son majeur exactement dans l’angle que forme l’arrière de la manette, à cheval entre les 2 boutons raccourcis de la touche.
Si le bouton situé vers l’extérieur est très ergonomique, facilement cliquable en le pressant quand on resserre son doigt, l’autre vers l’intérieur est beaucoup plus compliqué à actionner. Une arête ressort pour faciliter son accès et je pense que les concepteurs de la manette imaginaient qu’on pourrait cliquer le bouton extérieur en resserrant le doigt et le bouton intérieur en écartant le doigt. Mais cette arête ne ressort pas assez et on ne peut pas l’actionner en écartant le doigt sans glisser. Du coup, on est obligé d’écarter le doigt de la Nacon Revolution Pro Controller pour venir actionner ce bouton par le dessus avec le côté de son doigt, en appuyant sur l’arête : c’est plus long, et ce n’est pas agréable au toucher. Bilan : 1 bouton raccourci sur 2 de réellement pratique pour chaque poignée, quel dommage !
Le « Revolution Software »
A l’instar de ce que le logiciel de la Nacon GC-400ES proposait, la Nacon Revolution Pro Controller peut se configurer intégralement via son « Revolution Software ».
Si on passe outre les points négatifs abordés sur la partie ergonomie de la manette, il faut avouer que le logiciel quant à lui, bien qu’un peu austère, offre des options intéressantes.
Pour rappel, la manette offre 2 modes de fonctionnement :
- Le mode Pro Control: il offrira uniquement l’utilisation des 4 touches raccourcies à l’arrière, rien de plus. Le joystick droit est cerclé d’un halo lumineux bleu dans ce mode.
- Le mode Advanced qui permet de prendre en compte tous les paramètres personnalisés configurés au préalable via le logiciel. Le joystick droit est cerclé d’un halo lumineux rouge dans ce mode.
Pour configurer la manette, il faudra donc passer avant par un PC en la branchant en USB et en installant le logiciel dont le lien se trouve sur le mini-site de la manette : http://nacongaming.com/fr/revolution-pro-controller/
Voici les différentes sections que vous trouverez dans le logiciel.
Interface d’accueil
Permet dans un premier temps de gérer les profils : 4 sont disponibles et personnalisables, et il est possible d’en enregistrer des nouveaux ou d’en télécharger via le site Nacon. L’interface d’accueil permettra aussi l’accès aux réglages généraux, à la configuration du joystick droit, à mapper les boutons raccourcis, à gérer les gâchettes et créer des macros. Des curseurs en bas permettent d’activer/désactiver rapidement l’utilisation des boutons raccourcis, le rétro-éclairage du joystick droit, l’utilisation des macros et les vibrations de la manette.
Interface des réglages généraux
Vous pourrez y régler l’intensité de l’éclairage du joystick et ses effets (pulsations plus ou moins rapides), mettre à jour la manette et régler l’intensité des vibrations.
Interface des paramètres avancés du joystick droit
Il est possible ici de personnaliser entièrement le comportement de son joystick droit. Pourquoi le droit uniquement ? Et bien vous demanderez à Nacon. Moi qui joue en gaucher, inutile de vous dire que cette section ne m’a pas été d’une grande utilité.
Pourtant elle est très complète : vous pourrez régler la zone morte du joystick, et régler en 3 parties la courbe de réponse du joystick (en gros l’accélération de la rotation dans le jeu si vous appuyez plus ou moins fort sur le joystick). Pour les joueurs droitiers, le réglage de ce joystick sera un vrai plus et vous pourrez faire en sorte que la visée dans les FPS réagisse au doigt et à l’œil tel que vous l’aimez.
Interface du remapping
C’est ici que vous pourrez associer les 4 boutons raccourcis aux touches de la manette que vous voulez mapper derrière. Toutes les touches peuvent être mappées, donc il y en aura pour tous les goûts. Si vous avez créé des macros comme on le verra dans l’interface suivante, vous pourrez les récupérer et les associer ici.
Interface des macros
4 macros peuvent être créées et sauvegardées. Rien à redire sur les possibilités de configuration des macros, on retrouve le nécessaire, et elles sont facilement configurables : on choisit les touches successives à inclure et l’intervalle de temps à intercaler entre chaque si nécessaire.
Interface des gâchettes
La zone morte et l’amplitude de la course des gâchettes L2 et R2 peut être détaillées dans cette section.
Le Revolution Software en résumé
Il faut reconnaitre qu’à l’usage la personnalisation de la manette s’avère complète et est un point fort pour celle-ci : la programmation des touches raccourcies avec ou sans macros, le réglage du stick droit et des gâchettes permettront d’avoir une manette « à votre main », pour peu que la prise en main de celle-ci vous convienne et que vous ne jouiez pas gaucher.
Conclusion sur la Nacon Revolution Pro Controller
Vous l’aurez compris en parcourant ce test, je n’ai clairement pas été emballé par cette manette pour de nombreuses raisons. Pourtant le créneau de manette officielle Playstation était laissé à l’abandon avant son arrivée, donc malgré le travail de développement conséquent demandé par cette manette, il y avait moyen je pense de sortir un produit mieux optimisé que ça.
Qualité de construction très bonne mais ergonomie à revoir, logiciel complet et facile d’emploi mais boutons raccourcis mal conçus, la Nacon Revolution Pro Controller souffle le chaud et le froid et s’avère pour moi au final très nettement insuffisante pour vous faire définitivement raccrocher au clou votre Dual Shock 4.
Espérons que cette première version n’arrêtera pas là l’effort de Nacon, et qu’ils nous proposeront prochainement une version corrigée qui saura faire oublier les erreurs de jeunesse de celle-ci. A mes yeux, il est impératif que Nacon puisse au moins proposer la programmation du joystick gauche et si possible des sticks interchangeables ou au moins améliorés pour une v2, ce sont les 2 points noirs sur cette manette, en laissant de côté la forme « façon Xbox » qui est sujette à débat.
Vendue 109 € dans la plupart des boutiques, soit le prix de 2 manettes officielles, je trouve d’un côté le prix justifié au vu de la qualité et des options, mais ça fait malgré tout cher pour une manette avec tant de points négatifs. Chacun verra selon ses propres critères si le jeu en vaut la chandelle.
Les plus :
- 4 touches raccourcies à l’arrière …
- Paramétrage poussé du joystick droit et des gâchettes…
- Logiciel réussi et simple
- Lestage de la manette variable pour les fans
Les moins :
- … mais difficilement accessibles pour 2 d’entre elles
- … mais rien pour le joystick gauche (bye les gauchers !)
- Manette « façon Xbox » : handicapant pour les joueurs non habitués à cette forme
- Joysticks durs, inconfortables et glissants