La société suédoise Mionix propose des périphériques gamer tout à fait convaincants, comme nous l’avons vu dernièrement avec le test de la Mionix Naos 7000. C’est aujourd’hui au tour de la Mionix Avior 7000 de passer entre nos mains et d’être testée.
Caractéristiques Techniques
- Capteur optique ADNS-3310 avec résolution jusqu’à 7000 dpi, ajustable à la volée
- Processeur ARM 32-bit et mémoire 128 Ko pour enregistrer vos profils
- 9 boutons programmables
- Design ambidextre s’adaptant aux « claw grip » et aux « palm grip »
- Revêtement en gomme et patins en téflon pour une glisse parfaite
- 2 LEDs avec couleurs et effets personnalisables
- Outil S.Q.A.T. pour analyser la qualité de la surface sur laquelle repose la souris
- Câble en fibre tressée de 2 mètres avec connectique USB plaquée or
- Poids : 100 gr sans câble
- Garantie constructeur 2 ans
Déballage
Le packaging est sobre et le contenu tout autant : le carton noir avec juste un grand visuel de la souris et de ses caractéristiques s’ouvre sur l’accessoire en question, accompagné uniquement d’un sticker et d’un court feuillet : pas de CD d’installation ou de notice sur le fonctionnement du logiciel de configuration. Pour avoir des infos, il faudra aller sur le site constructeur.
Prise en main et ergonomie
La Mionix Avior 7000 est la sœur de la souris Mionix Naos 7000 testée précédemment : ses seules différences seront la présence de 9 boutons contre 7 pour la Naos, et la forme ambidextre qui permettra aux joueurs gauchers de s’essayer à un modèle de la marque.
Peu habitué aux souris gamer, je me suis retrouvé face à un « cas de conscience » avec celle-là : elle est vendue comme étant prévue au choix pour une prise en main « palm grip » ou bien « claw grip ». Malgré mes mains plutôt petites, j’ai été surpris de ne pas trouver de position confortable pour cette souris : l’arrière du corps est « fuyant » vers le bas, malgré une longueur à priori standard, et la paume de la main n’arrive pas à rester calée sur la souris et finit irrémédiablement sur le tapis de souris. Du coup, la souris est à peu près calée entre les doigts et le haut de la paume de la main, et l’arrière doit au besoin glisser sur le tapis.
Finalement, après quelques recherches sur le net, j’ai découvert l’existence d’une 3ème appellation de prise en main pour les souris dont je n’avais jamais entendu parler: le « fingertip grip » ! Bingo, ça colle parfaitement d’après les descriptions à ce qu’on a avec la Mionix Avior 7000. Je trouve cette position assez désagréable, avec cette souris du moins, et la précision des déplacements en jeu s’en fait malheureusement ressentir : si vous voulez persévérer avec, un temps d’adaptation sera nécessaire.
De plus, qui dit souris ambidextre dit boutons symétriques : en plus des difficultés pour placer la main, les deux boutons situés sur le côté extérieur de votre main (à l’opposé du pouce donc) « tombent mal » sous les doigts, quelque part entre l’annulaire et l’auriculaire, et à moins d’être habitué à éviter de les activer par erreur, vous passerez votre temps à cliquer dessus sans le vouloir : j’ai été obligé de les désactiver dans le logiciel pour ne pas être trop embêté pendant l’utilisation. Inutile de préciser que ces boutons n’apportent rien au confort …
Pour ce qui est de la matière utilisée, la douceur du plastique mat avec un toucher un peu « rugueux » est vraiment agréable et fait partie à mon avis des points forts. La Mionix Avior 7000 est relativement légère : seulement 100 grammes. Les joueurs habitués aux souris plus lourdes, ou à celles utilisant des « lests » auront l’impression ici de ne rien avoir entre les mains : une fois encore, tout est question d’habitude, ce faible poids n’étant pas en soi un handicap. Les joueurs devront juste connaitre ce détail en essayant cette souris.
Personnalisation & performance
Comme évoqué plus haut, aucun CD n’est fourni pour installer le logiciel de personnalisation et de configuration de la Mionix Avior 7000. Il vous sera possible de le trouver sur le site internet Mionix.
Vous accéderez en premier lieu au paramétrage de tous les boutons de la souris, ainsi qu’à celui de la vitesse du curseur, du double clic et du scrolling. On notera que 5 profils sont paramétrables. L’atout principal ne se situe pas forcément au niveau du paramétrage qui est effectivement assez répandu, mais par la présence de la mémoire interne qui enregistre vos profils. Débranchez la souris, allez l’utiliser sur un autre PC et vos configurations vous suivent, un plus que les nomades soucieux de ne jouer qu’avec leur matériel apprécierons !
Les LEDs sur les souris c’est sympa, les personnaliser c’est mieux ! 4 modes d’allumage, personnalisation de couleur « RGB » disponible, désactivation pour les plus réticents. On regrettera cependant de ne pas pouvoir dissocier la couleur de la molette de celle du logo.
La sensibilité (DPI) est paramétrable de manière dissociée sur les deux axes (X et Y, horizontal et vertical). Avec 7000 dpi, le capteur ADNS-3310 offre une grande précision.
En bas à gauche, sur la fenêtre, vous remarquerez une jauge et un pourcentage correspondant à une fonctionnalité très particulière permettant d’évaluer la qualité de la surface sur laquelle est posée la souris, afin de vous guider vers celle qui sera la plus approprié à vos paramétrages.
Un module de gestion et de création de macros est aussi embarqué dans le logiciel. Je n’ai pas eu l’occasion de m’en servir, mais pour un public plus averti, je crois qu’il sera possible de tirer pleinement profit de cette fonctionnalité.
Conclusion sur la souris Mionix Avior 7000
La Mionix Avior 7000 est une bonne souris, offrant un grand choix d’options de configuration et capable de restituer parfaitement chaque mouvement avec précision.
La prise en main pourra être déroutante au début pour ceux habitués aux souris « profilées » réservées aux droitiers, mais pas le choix pour les gauchers qui voudront tester cette souris gaming : celle-ci leur offre au moins la possibilité, chose trop rare chez les marques, d’avoir une « vraie » souris gaming pour leurs jeux, quitte à faire quelques concessions sur le confort.
Une qualité bien présente, pour une souris pouvant se mesurer à ses homologues des autres marques, pour un prix « dans la norme » que je trouve un peu haut : il faut compter environ 70€.
Une marque récente qui vient donc un peu jouer sur les platebandes de Razer, Roccat ou Steelseries, offrant aux joueurs une nouvelle alternative. Intéressant !
Ou l’acheter ?