Depuis 2015, et notamment grâce à sa gamme de produits DRAKKAR, Konix a bien l’intention de se faire une place sur le marché des accessoires gaming PC en proposant des produits à un prix abordable.
Dans ce test nous allons nous pencher sur le clavier semi-mécanique K50, une variante du Drakkar Bifrost cette fois-ci aux couleurs de World Of Tanks.
Caractéristiques
- Switchs semi-mécaniques
- Rétro éclairage orange
- Raccourcis multimédia
- Repose poignet détachable
- Dimensions : 50 cm x 22 cm x 3 cm
- Poids : 1050 g
Déballage
Edition World Of Tanks oblige, nous avons un packaging à l’effigie du jeu avec un suremballage présentant le produit et une boîte en carton comprenant un large visuel de tank. Je dois avouer que ça en jette pas mal.
A l’intérieur nous retrouvons :
- Le clavier
- Une pince pour changer les touches
- Un repose poignet à visser soi-même
- Un guide de démarrage rapide
- Des codes pour débloquer des éléments dans le jeu World Of Tanks (un tank Excelsior, 1 place de garage, 7 jours de compte premium)
Design et qualité de fabrication
Le Konix K50 a un design résolument orienté gamer. Avec ses formes anguleuses, sa plaque noire en aluminium taillé et son rétro éclairage orange, il est clair qu’on ne passera pas à côté.
Difficile d’émettre un jugement tant les goûts de chacun sont différents. Mais il faut bien avouer que cette plaque en aluminium donne un look inédit au clavier. Quant au rétro éclairage malheureusement il ne sera disponible qu’en orange. On constate d’ailleurs qu’il fait le tour du clavier, chose inutile puisque caché par la plaque en métal.
Le Konix K50 a beau être une édition World Of Tank, rien ne fait penser au jeu si ce n’est l’unique sérigraphie sur la touche espace.
Enfin un repose-poignet vient se fixer au clavier à l’aide de 3 vis.
Tout ce design n’est d’ailleurs pas sans nous rappeler celui du Spirit of Gamer XPERT-K100 identique sur de nombreux points.
Concernant les finitions on peut dire qu’elles sont correctes. Le K50 est bien assemblé, semble robuste et est équipé d’un câble tressé.
Il est tout de même regrettable que le rétro éclairage ne soit pas plus homogène au niveau des touches, que la plaque en alu ne soit pas parfaitement alignée avec les voyants en haut à droite du clavier, mais aussi que certaines vis de montage soient mal incorporées dans le design (des vis à tête plate auraient tout de même donné une touche mieux finie). Après il ne faut pas oublier que ce clavier ne coûte que 49 €, c’est donc tout à fait correct pour cette tranche de prix.
Frappe et Ergonomie
Konix a fait le choix d’équiper son clavier de switchs « semi-mécaniques » (qu’on pourrait aussi appeler Hybride). Des interrupteurs utilisant le même principe qu’un clavier à membranes mais avec des touches sur ressort sensées offrir un ressenti se rapprochant d’un clavier mécanique.
Je ne vais pas passer par 4 chemins, ces interrupteurs semi-mécaniques ne ressemblent en rien à du mécanique, ni même à un clavier membrane d’ailleurs.
Si on les compare à un clavier classique à membrane, nous avons un meilleur retour tactile indiquant que la touche est bien pressée. Le ressenti est également moins « mou » que du membrane mais aussi beaucoup plus bruyant. Les touches sonnent creux et résonnent quand même beaucoup à chaque pression.
Par rapport à un clavier équipé d’interrupteurs mécaniques marron (puisque c’est ce genre de switch qui est tenté d’être imité ici), la dureté des touches est bien plus prononcée, le point d’activation plus ferme et encore une fois le bruit engendré plus prononcé. Les interrupteurs sonnent toujours aussi « creux » en comparaison, donnant un ressenti beaucoup plus cheap, plus plastique que du vrai mécanique.
Alors faut-il craquer ou non pour ce clavier semi-mécanique ?
Difficile de se prononcer. Personnellement je dirais que c’est éventuellement plus agréable que du membrane grâce au meilleur retour tactile. Mais en revanche je trouve ce bruit de touches assez ennuyant. Cela dépendra vraiment des goûts de chacun.
La certitude en tout cas est que cela reste bien moins agréable qu’un « vrai » clavier mécanique équipé de switchs marron.
Enfin il est à noter que la frappe reste agréable grâce aux touches suffisamment larges et espacées limitant les fautes de frappe.
Le repose-poignet est également un plus confortable pour jouer, mais sera beaucoup plus limité qu’un repose-poignet intégral pour la dactylographie.
Fonctionnalités
Ici pas de logiciel, pas de touches macros, ni même de touches multimédias dédiés. Le Konix K50 va au plus simple mais propose tout de même un certain nombre de raccourcis accessibles depuis le clavier.
Conclusion sur le clavier Konix K50 World of Tanks
Proposé à 49 € le Konix K50 World of Tanks est un clavier gamer abordable. Avec son look original et ses finitions très correctes pour le prix, c’est un clavier qui intéressera sûrement un certain public.
Reste que même si je trouve la technologie du méca-membrane un peu plus agréable qu’un clavier membrane, je n’ai pas été spécialement emballé par ces interrupteurs relativement bruyants et surtout bien en dessous du ressenti d’un « vrai » clavier mécanique.
Un modèle que je ne peux conseiller, ni déconseiller, même si ma préférence serait d’investir quelques dizaines d’euros supplémentaires pour un clavier mécanique, ou bien de s’orienter vers un clavier membrane plus complet au niveau des fonctionnalités et du choix de couleurs de rétro éclairage.
Les plus :
- Un look sympa
- Prix accessible
- Rapport qualité/prix correct
Les moins :
- Des switchs qui ne m’ont pas vraiment convaincu
- Fonctionnalités limitées
- Rétro éclairage uniquement orange