Testé pendant 3 semaines, le gamepad Razer Onza Tournament Edition se résumerait en 3 mots : « Que Du Bonheur !« .
Pour bien comprendre la transformation opérée sur le gamepad officiel et l’intérêt de choisir une vraie manette pour gamer, passons au test :
Présentation
Avec la Onza, Razer a voulu monter un cran au dessus du pad officiel Microsoft qui reste, malgré les critiques des fanboys Playstation, un modèle du genre (ça c’est dit !). Aussi il n’est pas étonnant que le design de ce gamepad soit si proche du modèle d’origine, Razer ayant préféré se concentrer sur la partie hardware.
Déballage & 1er impressions
Présenté dans une boite en plastique classique, le Razer Onza Tournament Edition ne fait pas dans l’esbroufe, l’important restant le contenu.
Le kit comprend donc la manette, la notice, un certificat d’authenticité et 2 stickers Razer. Bref, le strict minimum.
Coté look, la Razer Onza Tournament Edition en impose avec ses formes anguleuses et sa teinte mat agrémentée d’un logo Razer en vernis sélectif. La typo des boutons de tir, différente de l’original, reprend le style général aux traits incisifs.
Le petit détail qui pêche un peu étant le bouton central logo Xbox bien plus joli en relief sur la manette originale.
Conception de la manette et prise en main
L’utilisation d’un revêtement caoutchouc antidérapant confère à la manette un touché soft bien plus agréable que le touché plastique du pad officiel.
Modèle « tournament » oblige, cette manette est filaire, ce qui en plus d’éviter les interférences et problèmes de charge permet d’économiser le poids de la batterie. Son poids approximatif étant de 249 g.
Le câble, d’une longueur de 4.57 m, est en fibre de verre tressée, plus léger et résistant qu’un câble classique. Autant dire que j’ai pu traverser tout mon salon jusqu’au canapé sans soucis.
Il permet en outre, du fait de la connexion USB à la console Xbox 360, d’être compatible PC.
Les boutons de la Razer Onza Tournament Edition
Le truc sympa et geek à souhait sur cette Razer Onza Tournament Edition c’est les 4 boutons A, B, X, Y lumineux.
Ces boutons disposent d’une course courte. Déstabilisante au départ, cette technologie légendaire appelée Razer Hyperesponse se montre rapidement très efficace, notamment sur des jeux de shoot, leur réactivité étant très appréciable.
Testé sur le jeu The Lord of the Rings: La Guerre du Nord, un beat them all basé sur la licence du même nom, le Razer Orza s’est avéré être un allier de taille pour massacrer de l’orc et du gobelin à tour de bras. Les impulsions sur les boutons étant nombreuses, on apprécie d’autant plus la techno Razer Hyperesponse qui permet d’enchainer les combos avec plus de facilité.
Les boutons Select & Start quant à eux sont astucieusement placés au niveau des pouces sur la tranche basse du gamepad. Certains ne trouvent pas ça logique, mais leur emplacement d’origine ne me convient pas tout autant.
Coté gâchettes, les commandes LB et RB sont plus longues que sur le pad Microsoft officiel ce qui est idéal pour une prise en main avec les majeurs posés directement dessus. L’amplitude étant plus grande, la pression exerçable est donc plus précise.
La croix directionnelle quand à elle sacrifie l’utilisation du D-pad pour le remplacer par 4 boutons. Efficace dans l’idée, le feeling de l’original reste néanmoins plus agréable à mon goût.
Les pad analogiques
Le petit plus du modèle Razer Onza Tournament Edition par rapport à sa version classique c’est les Sticks analogiques à résistance réglable.
En effet, tourner la molette placée sur chacun d’eux vers la droite augmentera la résistance du stick en question, et inversement. Mais attention, ça augmente la dureté du stick mais n’influe aucunement sur les caractéristiques du jeu, ça permet simplement de disposer d’une résistance élevée pour un jeu de course ou d’une résistance minimale pour une visée précise dans un jeu de tir subjectif.
Le touché quant à lui est identique au pad M$, seul regret ils ne sont pas lumineux comme les boutons.
Fonctionnalités
La principale fonctionnalité de la Razer Onza Tournament Edition par rapport à une manette classique est de disposer de 2 boutons supplémentaires programmables.
Les boutons LMFB et RMFB placés juste au dessus les boutons LB et RB peuvent se voir attribuer n’importe quel bouton du pad : A, B, X, Y, LB, RB, LT, RT, back ou start. Par contre, pas de combinaison du type « B+Y » possible.
C’est une fonctionnalité pratique mais à mon sens pas indispensable pour le gamer lambda, d’autant que le placement des boutons LMFB et RMFB demandera un peu d’habitude pour ne pas les confondre avec les touches LB et RB.
Conclusion sur la manette Razer Onza Tournament Edition
Cette manette est un pur concentré de bonheur vidéo-ludique. Razer a su corriger les micro défauts du pad officiel tout en conservant ce qui faisait sa force.
D’autant qu’elle est à peine plus chère que la version officielle en proposant plus. Une pure réussite moi j’vous dis !
« éh M. Razer, si tu m’entends, j’adooooore la version Mass Effect 3… genre j’en arriverai presque à revendre mon pad Silver officiel Microsoft si jamais tu me l’offrais… mais j’dis ça, j’dis rien. »
Razer Onza Tournament Edition
Look / Design - 93%
Qualité & finition - 94%
Réglages - 96%
Précision - 99%
Qualité / Prix - 96%
96%
Malgré tous ces bons retours il semble que Razer l’ait retirée de son catalogue, la faute peut-être à de petits problèmes de fiabilités (remontés sur certains forums) ?!
Qu’à cela ne tienne, le modèle Razer Sabertooth semble prendre la relève en en rajoutant une couche : 4 nouveaux boutons font leur apparition et le positionnement des boutons LMFB et RMFB a été revu. Un nouveau best-seller ?
Fait chier qu’ils ne fassent toujours aucune manette compatible Sony …
Comme je vous en ai déjà parlés, le Cronus Max serait un sacré choix logique 😉 !
Pas sur PS4 …
Super test !
J’ai pu essayer la Sabertooth, les gâchettes en dessous de la manette sont assez pratiques à l’usage, surtout que l’on peut réassigner chaque bouton. Ça me semble bien plus pratique que 3 gachettes sur la face avant, je pense que je finirais par m’y perdre en jeu… En tous cas, je la trouve très belle 🙂
Après Sierra, chez certaines marques comme Razer, c’est un peu l’argent avant tout… D’ailleurs, tu penses un jour nous tester une Burn ou une Scuf ? 🙂
On attend pour la Burn ou Scuff mais c’est pas évident d’en avoir une !!!
Pourtant, Burn ils sont vachement prêteurs, et en plus ils sont français. Dommage…
http://controllermax.com/cross-over-gaming/
Tel que mentionné: †Requires Minimum v1.50 firmware. DS4 controller has to be connected by usb cable at all times.
Je devrai testé cette fonctionnalité je crois!
Effectivement, la MAJ est toute récente, ça devient très bon.
Par contre il faudrait se renseigner si le Cronus Max arrive avec les macros à « reproduire » des scripts simples correspondant à la zone tactile de la manette PS4, sinon ça risque d’être rédhibitoire pour de nombreux jeux qui l’utilise.
Probablement que cela peut être configuré dans le logiciel G-Tuner, je regarderai ce qu’il est possible de faire!
« Currently the only device that has all inputs working including Touch Pad » 🙂
http://controllermax.com/forums/showthread.php?t=140401
Et bien pour le coup, je vais peut être me renseigner sur une bonne manette et voir pour la tester sur PS4 avec le Cronux Max ^^