Une des étapes obligatoires de la Paris Games Week était bien entendu le stand Oculus Rift, où étaient disponibles une vingtaine de modèles. Il était possible de tester le casque sur divers types de jeux, allant du jeu de course au gunfight spatial, et il s’agissait sans nul doute d’une des attractions phares du salon.
Autant il a été possible de rentrer sur le stand pour prendre quelques photos en tant que membre de GamerStuff, autant pour un essai, je me suis fait envoyer balader : contrairement aux autres stands qui montraient un peu plus de considération pour les blogueurs et autres rédacteurs pour des sites, pas de passe-droit ici si on ne fait pas partie de la presse ! Il fallait patienter 2 bonnes heures comme tout le monde afin d’espérer essayer l’Oculus.
Tant pis pour eux, le staff du stand nVidia était beaucoup plus aimable et intéressé par notre venue, c’est donc chez eux que s’est fait l’essai, et sur War Thunder en plus ! 🙂
C’est donc sur le Developement Kit 2 avec headtracking (via webcam) que s’est fait ma découverte du produit : une expérience qui m’a laissé un petit goût de « reviens-y » ! 🙂
Le premier choc à l’usage, a été la résolution d’écran médiocre qu’offre le dispositif : tout est TRÈS pixélisé, on se retrouve avec un jeu donnant l’impression d’être en 640 x 480 pixels, dur dur ! Les écrans Full HD diffusant une image parfaite de ce que le joueur est en train de voir aux spectateurs nous induisent en erreur sur la qualité réelle du rendu.
Mais une fois la partie démarrée, il faut reconnaitre que l’immersion est bluffante : l’avion décolle et naviguer où l’on veut tout en tournant la tête pour regarder dans la cabine, c’est jouissif. Avant de virer de bord, pourquoi ne pas tout simplement regarder du côté où on veut aller ? Facile ! Par contre, par manque d’habitude je pense, l’oreille interne est un peu déstabilisée : l’intégralité du champ de vision me laissant donc croire que je suis dans un avion virevoltant, et ne voyant que les recoins du cockpit en tournant la tête, mon corps immobile dans le fauteuil, lui, était un peu perdu, avec une petite sensation de mal de l’air peut-être ? Rien de grave cependant, tant l’expérience a été plaisante : vivement qu’une version commercialisable voit enfin le jour avec une résolution digne de ce nom !!!
A noter également que le stand accueillait également le Samsung Gear VR, homologue de l’Oculus du géant Coréen. Avec lui, le headtracking se faisait visiblement sans webcam, une chose intéressante. Il ne m’a malheureusement pas été donné l’occasion de le tester, d’autant plus dommage que sa sortie semble prévue pour un futur plus proche que pour l’Oculus 🙁
Il faudra donc attendre sagement de l’essayer quand la sortie approchera.
La réalité virtuelle commence donc à être à « portée d’yeux » pour le grand public, et c’est une bonne chose : vivement qu’on puisse tous essayer ça dans nos salons !