Test Speedlink Omnivi – Souris Gamer | PC

Après le test du clavier Alloy de chez Speedlink, nous allons nous intéresser à la souris premium de cette même marque, j’ai nommé la Speedlink Omnivi.

Une souris au design soigné équipée de 10 boutons et d’un capteur laser de 12 000 dpi le tout proposé à 69.99 €.

Caractéristiques

  • Capteur laser 800 – 12 000 dpi
  • Accélération jusqu’à 50 G
  • Mémoire interne
  • Base en aluminium
  • Rétro-éclairage RGB
  • 10 boutons programmables
  • Câble USB de 1,8 m
  • Dimensions 87 x 131 x 52 mm
  • Poids 145 g

Déballage

Le packaging de la Speedlink Omnivi ne laisse aucun doute, il s’agit bien d’un produit gaming. Les caractéristiques du produit sont décrites sous toutes les coutures et il est même possible de contempler directement la forme atypique du mulot grâce à une fenêtre.

Dans la boîte rien de superflu, nous retrouvons juste un guide d’installation ainsi qu’un guide d’information.

Design et qualité de fabrication

Première chose qui marque sur cette souris : la couleur. C’est la première fois que je vois ce type de coloris. Speedlink a fait le choix d’un revêtement soft touch de couleur rouge métallique mat. Un savant mélange offrant des reflets variant du rouge sombre à des teintes légèrement orangées selon l’éclairage. Une couleur surprenante, mais de toute beauté !

Les autres plastiques sont eux noirs avec des textures allant du lisse et brillant au ressenti légèrement granuleux pour les côtés.

Enfin le dessous est fait d’une plaque en aluminium également rouge munie de larges patins en téflon.

Le tout se termine par un rétro éclairage RGB au niveau de la molette, du logo Omnivi et au-dessous de la souris.

Pour une marque que je connais depuis peu, je dois avouer être bluffé par la qualité de fabrication. Tous les matériaux choisis sont d’excellente qualité et malgré les nombreuses formes de la souris tous les éléments sont parfaitement assemblés. Le périphérique parait robuste et fiable.

Un détail toutefois qui me chagrine, à côté de ce design soigné, je trouve que le rétro éclairage aurait mérité plus d’attention dans sa conception. En effet celui-ci manque d’homogénéité sous la souris laissant « des tâches » de rétro éclairage. De plus les 3 éléments rétro éclairés n’étant pas tous paramétrables (seul le dessous peut être modifié, mais nous y reviendrons dans la partie « logiciel »), la souris se transforme quelque peu en « sapin de noël » ce qui est franchement dommage.

[Edit] Après seulement 5 mois d’utilisation la couleur de la souris au niveau de la paume perd de son éclat. Le rouge se déteint peu à peu laissant des zones avec des couleurs plus ternes.

Boutons et fonctionnalités

La Speedlink Omnivi est équipée de 10 boutons programmables.

Première particularité, en plus des fonctions classiques de la roulette et des clics droit et gauche, nous retrouvons 4 boutons sur le côté gauche. Ceux-ci prennent place autour du pouce. Tous sont très facilement accessibles et s’avéreront plutôt utile une fois l’habitude prise.

Seconde particularité, nous retrouvons 2 petits boutons le long du clic gauche. Dédié par défaut au réglage du volume du son sous Windows, je l’ai particulièrement apprécié pour cette fonction. En revanche en jeu, c’est toute autre chose, la main épousant les formes de la souris et les boutons étant surélevés et décalés par rapport au clic gauche, il devient alors impossible d’accéder à ses boutons sans lever la main de la souris. Ne comptez donc pas sur eux si vous souhaitez accéder à des fonctionnalités rapidement en jeu.

Enfin un dernier bouton intitulé DPI servira, par défaut, à changer la sensibilité de la souris selon 6 crans paramétrables. Ce n’est évidemment pas non plus le bouton le plus accessible, mais c’est désormais un emplacement commun à beaucoup de souris gamer et cela reste tout de même utilisable.

En revanche j’aurais préféré avoir 2 boutons à la place d’un. Etant donné qu’il n’est pas possible de désactiver des « crans de sensibilité », on se retrouve à appuyer une multitude de fois sur le bouton pour retrouver la sensibilité souhaitée (pour peu qu’on ne se perde pas parmi les 6 crans, ce qui m’est arrivé à plusieurs reprises).

Concernant la qualité de la roulette et de tous les interrupteurs des clics et boutons, rien à redire. Les sensations sont bonnes, tout semble encore une fois d’excellente facture et résistant.

Prise en main & ergonomie

Vous l’aurez remarqué, la Speedlink Omnivi a une forme très particulière. En la voyant pour la première fois j’ai eu quelques craintes vis-à-vis du confort.

Et bien finalement le verdict s’avère positif. Malgré sa taille la souris est étonnamment fine en main. Pas très haute ni très galbée, la souris ne remplie pas entièrement la paume. On se retrouve alors entre une prise claw grip et palm grip.

L’index et le majeur viennent quant-à eux se glisser naturellement sur les 2 clics en forme de gouttière, alors que le pousse reste bien calé entre les 4 boutons sans venir frotter sur le tapis grâce à un petit repose pouce. De même pour l’auriculaire qui vient se poser sur la fine plaque en aluminium.

Le confort est donc bien au rendez-vous et malgré sa taille et ses 145 gr la souris s’avère étonnamment agile en toute situation.

Capteur et glisse

La souris est équipée d’un capteur laser offrant une large plage de sensibilité de 800 à 12 000 dpi. Cette sensibilité se réglera selon 6 crans paramétrables depuis le logiciel.

Encore une fois pas grand-chose à redire. Le capteur est performant et la précision au rendez-vous.

Concernant la glisse, la Speedlink Omnivi s’en sort un peu moins bien. Malgré ses larges patins, l’arrière de la souris à tendance à légèrement accrocher selon les mouvements. Rien d’alarmant toutefois, cela reste plus que correct et il y a peu de chances d’être gêné lors d’une partie.

Pilotes et réglages

Version testée du logiciel : 1.2

Comme pour la grande majorité des souris gamer, la Speedlink Omnivi est fournie avec un logiciel permettant de modifier une multitude de paramètres. Tous les réglages seront automatiquement stockés dans la mémoire interne de la souris, permettant de s’affranchir du logiciel en cas d’utilisation sur un autre PC.

Le logiciel se compose d’une barre de gestion de profils ainsi que de 4 onglets.

Gestion des profils

Concernant la gestion des profils, il sera possible d’en importer et exporter ainsi que de créer autant de profils que souhaités.

Premier défaut constaté, il est impossible de paramétrer un profil pour qu’il se lance automatiquement avec une application donnée. De même il n’est pas possible de dédier une touche sur la souris pour changer de profil. Ceci signifie qu’il faudra impérativement passer par le logiciel pour en changer.

Gestion des boutons

Continuons par le premier onglet « Boutons ». De manière classique il sera possible de changer la fonctionnalité de chacune des touches telles que : effectuer un raccourci clavier, affecter une macro créée, changer la sensibilité DPI (dont la possibilité d’utiliser une fonction « sniper »), utiliser différents raccourcis multimédias (play/pause/gestion du volume…), lancer un programme et enfin utiliser différents raccourcis pour la bureautique (lancer les favoris, ouvrir une calculatrice, faire une capture d’écran…).

Encore une fois 2 problèmes ont été constatés. Le premier est qu’il est impossible de paramétrer la sensibilité de la fonction « Sniper ». Même si elle a le mérite d’être présente, il aurait tout de même été judicieux de pouvoir régler la sensibilité selon ses besoins.

Second défaut sur cet écran, le logiciel considère que l’on utilise un clavier en QWERTY. Le problème c’est que lorsque l’on créé des macros ou que l’on utilise la fonction « clavier » permettant de changer l’affectation des touches ou créer des raccourcis, les touches pressées ne correspondent pas toujours à ce qui s’affiche à l’écran. De plus en effectuant ce type de modification le logiciel change de lui-même le clavier en QWERTY, ce qui nécessite à chaque fois de le repasser en AZERTY manuellement. Bref pas terrible et franchement agaçant…

Onglet Peformance

Passons au second onglet « Performance ». Cette fois-ci le tour sera plus vite fait puisque nous aurons seulement la possibilité de changer la fréquence du capteur ainsi que la sensibilité de la souris de 400 à 12 000 dpi pour chacun des 6 crans de sensibilité.

A noter qu’il n’est malheureusement pas possible de désactiver certains de ces crans, ce qui pourtant aurait été bien pratique. Malgré un rétro éclairage unique de la molette pour chacune des sensibilités il m’est régulièrement arrivé de ne plus savoir où j’en étais.

Eclairage

Continuons avec l’onglet « Éclairage ». Périphérique gamer oblige, la Speedlink Omnivi est équipée d’un rétro éclairage RGB. Ici il sera donc possible de modifier la couleur ainsi que l’effet souhaité.

Gros point noir, seul l’éclairage du dessous de la souris est modifiable. Aucun moyen de changer la couleur de la molette (éclairée d’une couleur fixe variant selon la sensibilité choisie), ni même du logo Omnivi (éclairé en RGB avec un effet respiration). Et ça c’est franchement dommage. Le look de la souris est très soigné et là on se retrouve un rétro éclairage multicolore complètement désynchronisé. Une vraie faute de goût de la marque selon moi qui réduit de plus l’intérêt d’avoir opté pour un éclairage RGB.

Création des macros

Terminons par l’onglet « Macro » qui sans surprise permettra de créer toutes sortes de combinaisons de touches personnalisées. L’essentiel est là, même si l’interface aurait mérité d’être un peu plus poussée, notamment pour modifier les macros créées.

Encore une fois j’ai rencontré un souci notamment lorsque j’ai tenté de créer la macro « Ctrl+A ». Celle-ci n’a jamais voulu fonctionner mis à part en passant par l’outil « raccourci clavier » dans la gestion des boutons. Peut-être était-ce dû à la détection du clavier en QWERTY à la place de l’AZERTY…

Conclusion sur le logiciel

Au final même si le logiciel est plutôt beau visuellement, le constat est le même que pour le clavier Ultor de la même marque. Le logiciel n’est pas abouti et ne fait clairement pas honneur au produit.

D’autres petits soucis comme des manques de traduction ont été aussi constatés. Exemple : « bestätigen » pour valider. Ou lorsque j’ai essayé de modifier les macros j’ai eu le droit au message : « Nicht löschen – Taste Verzögerung » (mon Allemand s’arrêtant aux mots « achtung » et « guten tag » je suppose que je ne n’avais pas la possibilité de faire quelque chose).

Enfin, le logiciel ne se met pas à jour de lui-même et il aurait été judicieux de proposer une interface regroupant tous les produits de la marque comme cela se fait de plus en plus chez la concurrence. Des éléments dont on peut facilement se passer mais qui améliorent grandement l’expérience utilisateur.

Après avoir testé le clavier Speedlink Ultor, j’ai la sensation de me retrouver avec la même conclusion.

La souris Speedlink Omnivi est un produit qualitatif, plutôt agréable d’utilisation malgré ses petits défauts d’ergonomie et seul le logiciel mal fini reste le principal défaut du produit (en espérant que ce soit corrigé avec le temps).

À partir de 69.99€ la Speedlink Omnivi, ne s’adressera clairement pas à toutes les bourses, mais sa qualité de fabrication, son ergonomie, son design et ses fonctionnalités uniques en font un produit à sérieusement prendre compte face à des marques plus connues.

Un produit donc que je n’hésiterais pas à recommander si ses faiblesses vous importent peu.

Les plus :

  • Look
  • Qualité globale
  • 10 boutons programmables

Les moins :

  • Rétro éclairage moche
  • 2 boutons difficilement accessibles
  • Logiciel bancal

Ou l’acheter ?

Liens utiles

TAGGED :
Partager cet article
Déposer un commentaire

Laisser un commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Quitter la version mobile